le marché des producteurs, place Carnot
Ok reprenons.
Je veux me mettre à mon compte en cuisinant les beaux produits des producteurs locaux. Très bien.
Pour le plaisir, le top c'est d'aller au marché des producteurs place Carnot, à Lyon: que des producteurs locaux, de la vente directe, des agriculteurs et des éleveurs passionnés par leur métier, le top donc.
Je parle de mon projet à Maud, et c'est parti pour un shopping de rêve. Mercredi 17h, il fait beau, c'est la fin de l'hiver, allons voir ce qui aiguise notre curiosité de cuisinières.
Pour le dessert, on craque pour les yaourts et les petits suisses "elixir" de la ferme du Marjon, à Soucieu en Jarrest. On leur prend aussi des fromages de vache coulants à souhait pour le retour de marché. Un régal.
L'idée c'est de tomber sous le charme des produits, et de voir ensuite comment on pourra les cuisiner. L'inverse de partir en courses avec une liste.
Romarin en fleurs, chèvre frais et herbes aromatiques achetées chez joëlle et thierry Guillon, producteurs à Rontalon
Il y a du jeu dans cette démarche, et c'est précisément ce qui nous amuse: les produits sont là, et il faut s'en servir, les comprendre, les découvrir et les sublimer. C'est à nous de nous adapter et de tirer profit de cette matière première.
Une économie douce, logique, sans imposer notre vision de la cuisine, mais en restant ouverte aux possibles, sans apriori. Nous nous laissons inspirer par ce qui est, ce qui existe depuis bien plus longtemps que nous.
Arrivées au bout du marché, il est indispensable de reprendre des forces avant le deuxième passage.
Et là je dis: bonne pioche la brioche, tout simplement MIAM. fraîche, moelleuse, hyper beurre sans être grassouillette. Muffffff.....
C'est le seul producteur dont je n'ai pas noté le nom...Quelle injustice, qui sera bientôt réparée.
C'est reparti
On commence à faire notre choix...des petits oignons, un jambonneau...Comment ça on n'en a jamais cuisiné? Eh ben c'est le moment d'apprendre. Un gros morceau de jambe pour 4 euros, ça nous intrigue et on ne risque pas grand chose.
Il y a de la salade de pissenlits dans l'air, bon pain obligatoire en accompagnement!
Il provient de la GAEC des Tuillères d'Echalas, de Landry Ollagnon
En 1986 sortait le disque "la fin des radis roses pâles", c'est toujours aussi vrai:
Nous achetons les radis, les pissenlits, la chicorée, la roquette et la ciboulette à la GAEC vert cerise, chez Eric et Véronique, producteurs à Rontalon
...La beauté du ici et maintenant nous transporte.
Ca s'arrose. On parle de notre projet à Pascal Denolly, producteur à la ferme de Gambaloup, en isère, qui au débotté nous sort son cocktail pomme/groseille...Magique!
Merci la vie! Les producteurs sont passionnés, entiers, généreux...Je veux que ce soient mes nouveaux collègues!
Nous prenons chez lui les petits navets et le chou. Madame Denolly nous informe qu'on peut faire de la soupe avec les fanes de navet, on va le faire!
Allez on ne s'endort pas et on termine nos achats
Poires de la Gaec des sables rouges, à Dardilly
Ail, carottes, oignon frais, betterave rouge, oignon et pommes de terre charlotte au jardin du Rozay de Michel Hervé, producteur à Condrieu
Farce pour le chou farci et pâté de campagne aux trompettes de la mort: Bergerie de la Cordière, exploitée par Jean et Marie Arcan,
sur le plateau du Mont de Varey dans le Bugey.
Jambonneau cru de Christian GUYOT, éleveur producteur à Grammond dans le 42.
Prochain épisode: la cuisine des trouvailles du jour. A bientôt!